L’Atlas mythologique. Buts et méthodes,

de l’inventaire à la carte cliquable.

(Jean-Marc Bélot, Session de formation SMF de Lisieux, 28-30 juin 2002)

 

 

 

Une courte exposition des buts de l’Atlas et de son historique permet d’introduire l’apport de l’intervention, qui est d’expliquer l’intérêt du travail en tableau et de la cartographie informatique. La pratique, sur plusieurs départements, et les écueils rencontrés, conduisent inéluctablement vers ces outils. Ils répondent à des nécessités de recherche, de tri, d’extraction de champs, d’élimination des doublons, de lien entre carte et tableau, et d’exportation sous forme texte.

 

1) Les buts de l’Atlas mythologique de la France

Dès l’origine, le BSMF a publié des atlas par département. Si les moyens à notre disposition ont considérablement évolué, les buts n’ont pas varié. Les lignes directrices, du numéro 1 de 1950 (atlas de l’Ain par Henri Dontenville), à l’article de Jean-Loïc Le Quellec en 1999 (BSMF 197, http://www.mythofrancaise.asso.fr/1_société/141_article.html), ont résisté au temps.

 

Un but d’inventaire

L’Atlas vise à compiler toutes les légendes localisables (lieu-dit, monument, point d’eau, rivière, mégalithe, élément de paysage). Les écrits sont dispersés dans de nombreux livres, revues, cartes, documents reprographiés, manuscrits. Il se retrouvent dans diverses bibliothèques (spécialisées, locales, d’associations, personnelles) ou dans de simples souvenirs de personnes rencontrées. Les types de sources sont très variés : ethnologie, archéologie, histoire locale, tourisme, parfois écrits romancés ou même sulfureux. L’objectif est l’inventaire des faits, en remontant le plus anciennement possible au premier écrit. La voiture, le train, le réseau de relations, peu à peu tissé, facilitent la tâche. En sens inverse, les horaires des bibliothèques et le barrage à la photocopie sont de puissants verrous.

 

Un outil pour retrouver

Un inventaire fait des dizaines, parfois des centaines de pages. Une recherche ne s’y fait pas facilement. C’est pourquoi, assez vite, une classification par thème a été utilisée. Depuis 1999, une classification des motifs de légende, plus fine, sert également. Dès l’origine, une carte du département, tenant sur une page, a permis de situer les localités lues dans le texte, et de montrer des phénomènes plus globaux. Claude Gaignebet a expliqué, à la session de formation 2000 de Rouen, comment Van Gennep visualisait sur carte les faits folkloriques (feux de St-Jean et de Carnaval, jeunes gens qui mettent des mais aux portes). L’inverse n’était pas possible jusqu’ici. Partant de la carte, il fallait relire une bonne partie du texte pour trouver la localité. Généralisons à la France, on comprend l’importance d’aides pour retrouver l’information. Des solutions se profilent, qu’il faut mettre en œuvre.

 

Un moyen de transfert

Un outil pour les chercheurs, oui, mais pas seulement. Dès l’origine, l’atlas a été vu comme un moyen de faire connaître la mythologie française dans les régions et d’intéresser les habitants, et plus particulièrement les jeunes générations, à leur terroir. C’est bien d’apprendre la mythologie grecque, les dieux égyptiens, les légendes amérindiennes mais, à notre époque de déracinement, il est important de redonner conscience que chaque région aussi a sa mythologie, qu’elle a plus de légendes, hautes en couleur, que ne peut en contenir le programme télé. C’est difficile. Il ne suffit pas d’une base de données. Explications, documents adaptés, visites de sites… les formules sont à développer.

 

2) L’existant

Les atlas historiques 1950-1979

01-Ain

Henri Dontenville

BSMF 1, janvier-mars 1950

02-Aisne

Marcel Leroy

BSMF 4, octobre-décembre 1950

03-Allier

Jean-Charles Varennes et Camille Gagnon

BSMF 2, avril-juin 1950

15-Cantal

Alexis Delrieu

BSMF 30, 34, 35, 38, 41 (1958-1961)

17-Charente-Maritime

Aurore Lamontellerie

BSMF 23-27, 29, 31 (1956-1958)

21-Côte d’Or

Edme Huchon

BSMF 10, 11, 22 (1952-1956)

22-Côtes d’Armor

Chanoine J. Raison du Cleuziou

BSMF 12 (1952)

28-Eure-et-Loir

Maurice Gachelin

BSMF 24, 33, 36 (1956-1959)

30-Gard

Mme A. Durand-Tullou

BSMF 5, janvier-mars 1951

34-Hérault

Georgette Milhau (1953), Claude Achard (1979)

BSMF 13 (1953) et 113 (1979)

35-Ille-et-Vilaine

Marcel Turbiaux

BSMF 25, janvier-mars 1957

37-Indre-et-Loire

Henri Dontenville et Jacques-Marie Rougé

BSMF 16, octobre-décembre 1953

41-Loir-et-Cher

Jacques Cartraud

BSMF 31, 40, 42, 43, 47, 54-56, 60, 62—63 (1958-1966)

43-Haute-Loire

A. Boudon-Lashermes

BSMF 14, avril-juin 1953

44-Loire-Atlantique

Fernand Guériff

BSMF 11 (1952), 45 (1962)

45-Loiret

Roger Gauthier

BSMF 3, juillet-septembre 1950

48-Lozère

Alain Deschamps

BSMF 110-112 (1978-1979)

58-Nièvre

A. Millien, P. Delarue

BSMF 7 et 10 (1951-1952)

62-Pas de Calais

Célestine Leroy

BSMF 15, juillet-septembre 1953

79-Deux-Sèvres

Guy Pillard

BSMF 19-22 (1955-1956)

80-Somme

Maurice Crampon

BSMF 9 et 18 (1952-1955)

88-Vosges

A. Pierrot

BSMF 7, juillet-septembre 1951

 

Des études partielles

L’atlas s’est essoufflé en 1979, les mythologues ayant préféré des sujets ciblés, pouvant faire l’objet d’articles, et permettant de passer à autre chose, sans rester polarisé des années sur un département. Tout n’est pas négatif et le BSMF 179-180 a listé 14 départements qui ont eu au moins trois articles : 15-Cantal, 16-Charente, 26-Drôme, 33-Gironde, 36-Indre, 38-Isère, 49-Maine-et-Loire, 50-Manche, 52-Haute-Marne, 59-Nord, 71-Saône-et-Loire, 76-Seine-Maritime, 77-Seine-et-Marne, 85-Vendée.

 

La structure actuelle du Projet Atlas depuis 1993 (BSMF 170, 179-180 et 197):

La Commission Atlas, constituée en 1993, qui a pris en 2001 le nom dynamique de Projet Atlas, a pour animateur Claude Gaignebet et pour coordinateur Christian David. Son objectif consiste, par département, à nommer une ou plusieurs personnes, qui se chargent d’avancer en 2-3 ans :

 - ces personnes recherchent et inventorient les légendes

- elles indexent leurs motifs, au besoin en étant épaulées par des indexeurs chevronnés

- elles les repèrent en coordonnées Lambert IIe et les cartographient, en étant épaulées au besoin

 

Les atlas modernes

Cette nouvelle impulsion a permis à des volontaires de repartir ces 3-4 dernières années.

02-Aisne

Jean-Marc Bélot

Document réalisé, mars 2001, en relecture.

40-Landes

J. Peyresblanques

Intention.

49-Maine-et-Loire

Raymond Delavigne

Dispose d’éléments.

60-Oise

Joël Godard

Inventaire réalisé. Indexation en cours.

62-Pas de Calais

Bernard Coussée

Débuté.

69-Rhône

Philippe Branche

Débuté. Intention aussi pour 42-Loire, 01-Ain.

71-Saone-et-Loire

Philippe Branche

Intention.. Assistance: M. Genevoix.

75-Paris

Marcel Turbiaux

Travail en cours.

76-Seine Maritime

Mmes/MM. Bortoluzzi, Bracq, Clier-Colombani,

Frémont, Pomerat, Rignanese. Débuté.

77-Seine-et-Marne

Paul Bailly. Mis en forme par J.-M. Bélot

Arrondissements de Meaux et Torcy : document réalisé.

80-Somme

Maurice Crampon. Mis en forme par J.-M. Bélot

Document de travail en relecture.

81-Tarn

B. de Martin de Vivies

Intention.

86-Vienne

Christian David

Travail en cours.

90-Terr. de Belfort

Gabriel Gravier. Indexé par la Commission

BSMF 197, 4e trimestre 1999

91-Essonne

Claire Dequeker et Jeanne-Marie Lascaux

Débuté.

95-Val d’Oise

Joël Godard. Indexé par la Commission

Document réalisé, mai 2000.

3) Les méthodes

Dès l’origine, les piliers ont été posés : les atlas se font par département, sous la forme d’un inventaire et d’une carte. Il s’y ajoute aujourd’hui une indexation en thèmes, motifs et coordonnées Lambert. L’ensemble de ces méthodes va être détaillé, sous l’éclairage pratique: recherche d’information, thèmes, motifs de légendes, coordonnées Lambert, saisie de l’inventaire sous forme de tableau, réalisation de la carte informatique.

 

Recherche des informations

Elle est rébarbative au premier abord, car c’est un travail méthodique et systématique, long, avec de nombreux blocages matériels. Mais c’est aussi un moyen de monter peu à peu en compétence, ce qui fait qu’un bagage mythologique important n’est pas requis, il s’acquiert peu à peu. Au bout d’un certain temps, le danger est, au contraire, de ne plus s’arrêter. En effet, on trouve toujours de nouveaux éléments, probablement toute sa vie. A un moment, il faut décider de les mettre en forme, de se contenter de son niveau d’avancement.  Les outils essentiels sont les suivants:

 

- du temps. Il faut bien deux ans pour inventorier un département, disons entre 500 et 1000 heures, ce n’est pas rien : 5 à 10h de lecture et de saisie par semaine et un jour de déplacement tous les mois.

- des moyens de transport. Pour les bibliothèques, le train suffit. Mais pour se rendre sur les sites, il faut une automobile. Sinon, pas de photos, pas de questions aux habitants.

- un appareil photo. N’hésitez pas, quand vous êtes sur un site, vous n’y reviendrez peut-être jamais.

- des bibliothèques. On les identifie assez vite. Il faut encore y aller quand c’est ouvert, s’inscrire pour emprunter, photocopier. Quand la photocopie est restreinte, la recopie est longue et décourageante.

- de l’argent. Il faut bien en parler. Les déplacements, les photocopies, les livres, les photos, l’impression de vos inventaires. Il faut compter de 1500 à 3000 euros (10000 à 20000 F).

- un réseau de relations. Les contacts réellement informatifs se découvrent lentement, avec le temps. C’est exponentiel. Six mois : premier contact, neuf mois: 2, douze mois: 4, quinze mois: 8, dix-huit mois: 16, ça y est, vous êtes dans le réseau. Puis, l’excès inverse vous guette. On vous demandera à votre tour de renseigner, de participer à une association et, pire que tout, d’assister à des réunions. C’est là qu’il ne faut pas lâcher son fil directeur. Dès que cela s’en éloigne, il faut savoir dire non.

 

Saisie

L’indexation comprend le titre sous lequel la légende est connue. Le titre est insuffisant: un résumé s’impose pour que l’on en comprenne la teneur. La ou les sources sont également nécessaires. La localisation doit être précisée: arrondissement, canton, commune, position en coordonnées Lambert. Et puis, il faut une indexation, qui permette de retrouver la légende par sa teneur. Exemple :

 

Titre : Gargantua boit à la Marne, un pied sur le clocher de Mézy, l’autre de Chartèves

Résumé : Il a même englouti des bateaux dans son vaste gosier, au milieu de la Marne. A proximité, lieudit Les Balannes. Etymologie de Chartèves (Dauzat): Cartovorum (1242), du gaulois *Carto briga, forteresse de Cartus. Mézy donne une idée de frontière.

Source : Leroy, Dontenville 3 p.238 et 4 p.317 (en abrégé)

Commune (ici deux communes) : Mézy-Moulins, Chartèves

Arrondissement : Château-Thierry

Canton : Condé-en-Brie

Coordonnées Lambert IIe : 685,4 · 2453,2 (au milieu de la Marne, entre les deux clochers)

Thème : 1 Géants

Motif-index : F531.3.4.2 Un géant boit une rivière

 

 

Thèmes et symboles

Ils ont été fixés par la Commission Atlas à partir d’un recensement des thèmes et des symboles déjà utilisés (BSMF 179-180, p.78-85). La classification a servi pour la première fois pour le Territoire de Belfort.

 

 

Motifs de légendes

Les thèmes manquent de finesse. Pour décomposer le résumé en petites unités d’action standardisées, de façon à pouvoir les utiliser dans la recherche, nous bénéficions du travail entrepris par les folkloristes depuis un siècle. Ces motifs ont été indexés par Stith Thompson dans un énorme répertoire en cinq volumes, plus un index, qui font ensemble 3500 pages. C’est le document de référence unique au niveau mondial, ce qui explique qu’il soit en anglais. Il est disponible sous deux formes :

 

- papier : Motif-Index of Folk-Literature Stith-Thompson. Indiana University Press. Six volumes, 3564 pages, 75 dollars le volume, soit 450 dollars.

- cédérom : Motif-Index of Folk-Literature Stith-Thompson. Indiana University Press. CD-ROM 0-253-35994-5. 395 dollars (http://www.indiana.edu/~iupress/books/0-253-35994-5.shtml) (programme de 1993 en MS DOS).

 

Le motif F531.3.4.2 Un géant boit une rivière de “ Gargantua boit à la Marne, un pied sur le clocher de Mézy, l’autre de Chartèves ” se retrouve de la façon suivante, similaire sur les versions papier et cédérom, sauf que le papier se révèle plus pratique à l’usage, car on peut feuilleter.

 

Recherche dans l’index à drinking

 


Consultation du volume complet à F534


 

 

 

Les coordonnées Lambert

La projection est une méthode de représentation sur un plan du globe terrestre. Les plus utilisées sont les projections Mercator Transverse, UTM, et Lambert. Dans la projection de Lambert, les méridiens sont des droites qui se rencontrent au pôle. Les coordonnées sont définies comme un nombre de mètres vers l’est (X) et vers le nord (Y), par rapport à une origine. La France métropolitaine est découpée en 4 zones : Lambert I, II, III et IV. Pour simplifier, la projection Lambert II étendue a été créée pour avoir un seul système sur toute la France. Son point central est à Paris (0gr de longitude et 52gr de latitude). Ses coordonnées sont de X0= 600 000 m et Y0 = 2 200 000 m (le zéro est à Bayonne, pour que toutes les coordonnées soient positives. En Y, un 2 a été rajouté pour éviter les confusions entre X et Y). Le Lambert IIe est aujourd’hui utilisé en particulier par les historiens et les archéologues.


 

 

 

La prise des coordonnées

La pratique proposée à l’origine était de travailler avec les cartes au 1/25 000. Outre le fait que cela est coûteux (un département de 40 cartes revient à 300 euros soit 2000 F), les coordonnées sont fausses de 0,1 à 0,2, selon la qualité de l’interpolation. Un nouvel outil économique et précis est disponible depuis 2001: les cédéroms Carto-Exploreur. Vous pouvez les commander chez votre libraire. 2 CD à 30-35 euros (200-240 F) chacun couvrent un département. Ayant acheté d’abord les cartes au 1/25 000, cela m’a permis de comparer… et de recommencer toutes les prises de coordonnées à l’aide des cédéroms. Il faut aussi éviter la confusion entre les coordonnées Lambert I (sur les vieilles cartes) et les coordonnées Lambert II étendu, celles demandées (I et IIe figurent sur les cartes récentes). Voyons un exemple. Je suis allé localiser la Pierre Marie-Colette d’Orrouy (Oise), puis l’ai  interpolée sur carte en Lambert IIe (637,1 et 2476,6). J’ai donné ces coordonnées à un collègue, qui a reporté 637,1 et 1176,6 sur sa carte en Lambert I: la pierre était au bord de la rivière, il ne l’a jamais trouvée (surtout à cause de l’écart de 0,3 en Y entre I et IIe). Avec le Carto-Exploreur Oise-Est, la cote lue est encore différente, mais c’est la bonne: 637,185 et 2476,553. Moralité : hors carto-Exploreur, point de salut.

 

 

 

 

Le GPS est une facilité supplémentaire, pour celui qui va sur le terrain. Un Etrex premier prix (225 euros, 1475 F) convient. Trois satellites donnent une précision de dix mètres, un quatrième permet d’avoir l’altitude. En réalité, sur un cheminement de dix kilomètres, vous n’aurez souvent qu’un écart de l’ordre du mètre. Mais il faut généralement voir le ciel. Le système n’est pas sûr en sous-bois. Sous une haute futaie, par temps humide, on perd souvent les satellites un à un.

 

 

Saisie de l’inventaire sous forme de tableau

L’inconvénient des atlas est qu’ils sont disponibles sous forme texte. C’est agréable à lire comme un roman, mais on ne peut pas les trier selon les critères d’indexation, que l’on a pourtant entrés. Une saisie sous forme “ tableau ” dès le début permet d’éviter bien des déconvenues. En cas de besoin, il est possible d‘effectuer un enregistrement sous forme “ texte ”, comme précédemment, le contraire n’est pas possible. L’avantage du tableau est de permettre un tri selon le thème, la commune, le canton, l’arrondissement, pour extraire les données dans l’ordre voulu. On peut également rapidement des extraits courts (simple liste des titres par exemple), sans s’arracher les cheveux avec de multiples copier-coller. On détecte rapidement, par tri sur la commune ou sur le thème, les doublons qui ne manquent pas d’arriver. Le modèle proposé tient, en largeur, sur une feuille A4 au format paysage, comme le montre l’exemple ci-joint. C’est encore lisible en A4 au format portrait, mais déjà petit.

 

 

 

 

Du tableau, il est aisé d’extraire des listes simplifiées, comme ci-après la liste simplifiée des fées, après un tri par thème, ou celle des légendes de Coincy, après un tri par commune et la suppression des colonnes non voulues. C’esat au contraire un casse-tête en saisie au kilomètre, exigeant de nombreux couper-coller.

 

Liste simplifiée des fées de l’arrondissement de Château-Thierry

Titre

Commune

Arrondissement et canton

La Roche aux Fées. Blesmes, lieu des fées des hauteurs et de Bélisama, la reine des nuits

Blesmes

ar Ch.Thierry, ct Château-Thierry

La Chambre des fées au Trou-Cochon

Brécy

ar Ch.Thierry, ct Fère-en-Tardenois

La Chambre des fées au Géant du Mont-Preux. La Chambre du Cosaque

Coincy

ar Ch.Thierry, ct Fère-en-Tardenois

Les Belles Diseuses

Crouttes-sur-Marne

ar Ch.Thierry, ct Charly

Gorge Fillon. Fées et esprits des landes et des hauteurs

Marigny-en-Orxois

ar Ch.Thierry, ct Château-Thierry

Fées et esprits des landes et hauteurs

Montfaucon

ar Ch.Thierry, ct Charly

Lieudit La Grande Féérie

Rozet-St-Albin

ar Ch.Thierry, ct Neuilly-St-Front

 

Liste simplifiée des légendes de Coincy, avec les sources

1 Géants

La Hottée du Diable au lieudit Le Géant

Poquet, travail p.86

2 Fées

La Chambre des fées au Géant du Mont-Preux

de Vertus p.108

3 Dames blanches

Quand le roi fut couronné, A la Sainct Jehan d’été, Vivat en Franche, La royne Blanche

De Vertus

7 Diables

Les sorciers gardiens de porcs des Bois des Usages de Coincy et Brécy

de Vertus p.116-117

9 Héros

Fresques murales des 12-13èmes de batailles de chevaliers

Guide bleu p.266

10 Chasse sauvage

Le chasseur de la fontaine des Charmes

de Vertus p.110

16 Sources et eaux à légendes

L’Ordrimouille : l’Ordre y mouille

Perdereau, tradition orale

16 Sources et eaux à légendes

20 Saint Martin

Fontaine St-Martin. Ancien pèlerinage de Coincy-laPoterie

de Vertus p.82

20 Saint Blaise

Pèlerinage de la St-Blaise: aller éclairer saint Blaise

de Vertus p.52

20 Saint Georges

Chapelle St-Georges à l’ancien lieudit Le Vivier

de Vertus p.87

21 Anges

Lieudit Le Clos de l’Ange

 

23 Souterrain légendaire

Souterrain légendaire

Tradition orale

24 Lieux templiers

Restes templiers

de Vertus p.107

26 Feux et fêtes

A la Semaine sainte, on bénissait le feu nouveau

de Vertus p.87

 

 

Méthode de réalisation d’une carte informatique

Une bonne carte papier s’obtient auprès de l’INSEE de chaque région. Une département avec découpage communal, en A3, coûte 3,05 euros (20 F). Il existe aussi des cédéroms de cartes informatiques, plus ou moins adaptés, plus ou moins libres de droit. Mais il y a tellement d’ajouts à faire (rivières, symboles, points précis, etc) que la source importe peu. J’ai testé différentes échelles. Le 1/250 000 est le mieux adapté. Il permet de figurer les limites de communes, cantons, arrondissements et départements, les noms des communes, les cours d’eau principaux, les échelles de coordonnées Lambert IIe, les points précis en coordonnées Lambert IIe, et quatre symboles par commune, sans affecter la lisibilité. Cela tient, quasiment à l’échelle 1, sur une feuille A3, et on peut l’imprimer en A4. Au 1/250 000, une carte demande une centaine d’heures. Une échelle plus détaillée multiplie d’autant le temps nécessaire, sans apporter beaucoup. Le cas de l’Ile-de-France est particulier. Vu la densité particulièrement élevée des informations à reporter en région parisienne, et la petitesse des départements, une échelle plus précise se justifie. J’ai également travaillé l’emboîtement des départements, qui ne pose pas de problème. Avec une bonne finesse, on arrive à faire se chevaucher les limites, et à corriger un peu le trait pour que cela colle. J’ai établi des fonds de carte au 1/250 000 pour tous les départements du nord de la France, de la Normandie à l’Alsace), et je suis prêt à répondre pour tout autre département, à partir de l’inventaire de celui qui le souhaite Je suis également en train d’établir des fonds de carte au 1/750 000, qui permettent de suivre des thèmes sur plusieurs départements, avec limites de communes et cours d’eau principaux. Mais on ne peut écrire que les lieux en rapport avec le sujet traité, sinon la carte est beaucoup trop chargée, illisible.

 

Carte au 1/250 000 de la Somme

 

 

Carte au 1/750 000 de la France

 

 

 

La carte cliquable

Prenons l’exemple de l’arrondissement de Château-Thierry, dans l’Aisne. La carte informatique a été enregistrée en format .jpg. Des petits carrés sensibles invisibles ont été ajoutés à la carte qui font que, si vous cliquez sur une commune, vous êtes immédiatement dirigés au bon endroit du tableau.

 

 

 

Conclusion

Première conclusion, travaillons sur l’Atlas. Bien sûr, c’est long, fastidieux, ingrat, coûteux en temps et en argent, et il y aura peu de gens pour comprendre notre travail, pour l’instant. En contrepartie, cela apporte comme satisfactions beaucoup d’informations, des découvertes de sites, des rencontres.

 

Seconde conclusion, le tableau est un outil puissant. Peu importe le logiciel, leurs fonctions d’import-export sont nombreuses. Le plus simple à travailler est cependant un tableau Word, car les traitements de texte sont conçus pour être bien vus à l’écran et aisément imprimés. Les tableurs, mieux adaptés aux chiffres, sont plus délicats à manipuler. Le tableau ouvre toutes les possibilités de contrôle et de transfert auxquelles on peut rêver : recherche, tri, extractions limitées de certains champs, élimination des doublons, exportation sous forme texte pour une présentation plus littéraire.

 

Troisième conclusion, la cartographie ne doit pas être négligée. Pour la localisation, les cédéroms Carto-Exploreur sont plus économiques et plus précis. Et pour une cartographie homogène de l’Atlas pour la France, je peux prendre en charge la mise en carte des inventaires de ceux qui le souhaitent :

- carte informatique au 1/250 000, s’emboîtant avec les départements voisins, avec positionnement des points et des symboles, liens cliquables vers le tableau,

- carte informatique au 1/750 000 pour faire ressortir des idées précises.

Les formats sont le .bmp pendant la confection et le .jpg pour la mise sur cédérom ou Internet.